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La tropicalisation de l’architecture danoise. Les projets et les réalisations d’Ulrik Plesner au Sri Lanka et la question du modernisme tropical

Poster de conférence
2024
Dorian Bianco. La tropicalisation de l’architecture danoise. Les projets et les réalisations d’Ulrik Plesner au Sri Lanka et la
question du modernisme tropical. Journée doctorale en histoire de l'art. L'artiste vecteur de transferts. Migration, acculturation des formes, métissage des pratiques et des savoirs, Jan 2024, Paris, France. ⟨hal-04476703⟩
Durant l'après-guerre, un nombre croissant d'architectes danois voyagent dans les pays chauds et, pour certains d'entre eux, s'installent dans les zones tropicales. Parmi eux, Ulrik Plesner a été l'un des architectes les plus prolifiques à l'étranger, ayant séjourné à Ceylan de 1958 à 1967. Il y rejoint Geoffrey Bawa pour réaliser des programmes fondés sur le design bioclimatique et l'usage des typologies vernaculaires. Il retourne au Sri Lanka à la fin des années 1980 pour participer à la construction de villes nouvelles dans le cadre du programme de développement de la rivière Mahaweli, un exemple remarquable de "planification centralisée" dans un pays non occidental. L'approche de Plesner présente des similitudes avec d'autres architectes danois ayant construit dans les pays chauds et humides, comme Hans Munk Hansen et Per Abben, souvent dans le cadre de coopérations développementalistes. Ces réalisations questionnent la formation d'une architecture tropicale danoise au 20e siècle et son positionnement face au courant dit du "modernisme tropical". En s'intéressant aux opérations d'Ulrik Plesner au Sri Lanka, cet article se demande si l'architecture tropicale d'après-guerre constitue le moyen d'autonomiser les pays post-coloniaux par l'expérimentation d'un modèle d'économie planifiée, ou si elle témoigne d'une perpétuation du développementalisme occidental.
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