Petit Séminaire « Travaux en cours / Nouvelles recherches » de l'ERCO
Équipe de recherche en histoire de l'art contemporain XXe-XXIe siècles
Résumés des communications du séminaire 2006 (Janvier - juin)
1. Thématique : « L’œuvre sur papier et ses manipulations aux XXe-XXIe siècles »
- 12 janvier 2006 : Emmanuel Pernoud a présenté les « travaux de Georges-Henri Luquet sur les dessins d'enfants ».
- 6 avril 2006 : Charlène Veillon a présenté « Du trait au ‘dessin animé’ dans l’art japonais contemporain ».
2. Méthodologie
- 9 janvier 2006 : Claude Schvalberg a présenté sa récente publication, La critique d'art à Paris 1890-1969, Chronologie et bibliographie, Paris, éd. La Porte Etroite, 2005.
Après l’exposé de Claude Schvalberg, diverses interventions ont mis l’accent sur l’intérêt des recherches dans la presse quotidienne pour retrouver le détail d’événements artistiques dont les archives ne sont pas complètes voire pas encore accessibles, sur la nécessité de recourir aux ouvrages eux-mêmes pour établir une adresse bibliographique aussi exacte que possible, sur la question des « faux » achevés d’imprimer, etc. Et l’on revint pour finir au rôle des collections dans l’édition sur l’art : un sujet de recherche collective à envisager pour l’avenir.
- Jeudi 2 février 2006 : Véronique David et Michel Hérold (Centre André Chastel, Équipe de recherche sur le vitrail) ont présenté « Archives orales et vitrail. Trois témoins des Trente glorieuses ».
- Jeudi 6 avril 2006 : Élisabeth Dartiguenave (INHA) a fait un exposé intitulé « Quelques repères méthodologiques concernant le repérage et le traitement des archives ».
L’exposé d’Elisabeth Dartiguenave était illustré au fur et à mesure par une vidéoprojection d’exemples en ligne. Les auditeurs ont pu intervenir et poser des questions relatives à leurs préoccupations actuelles. Les échanges de vue ont porté notamment sur les questions suivantes : la sauvegarde des fonds en l’état (la comparaison avec les gisements archéologiques a été faite), les droits d’exploitation (un sujet à approfondir avec un juriste), la « lisibilité » de l’inventaire pour le chercheur et tout particulièrement l’intérêt relatif des classements par thèmes. Ces derniers suscitent des surprises, dans la mesure où le côté subjectif du choix des thèmes peut nuire à la compréhension de l’ensemble d’un fonds, dont le feuilletage général s’avère toujours indispensable, et parfois à plusieurs reprises au fil du temps, par le chercheur.
L’historique d’un fonds d’archives est apparu comme un élément de connaissance indispensable pour ne pas se tromper sur ce que révèle sa configuration actuelle.
L’historique de chaque pièce cotée devrait être également signalé mais il apparaît que cette méthode, courante pour les pièces de collections muséographiques, n’est pas habituel dans les institutions d’archives ou de bibliothèques : il ne faut donc pas hésiter à le demander.
NB. Un certain nombre de guides et d’ouvrages sont à disposition des étudiants et chercheurs dans la salle Cassou, ainsi qu’un accès aux sites par internet, les jeudis après-midis hors dates de séminaire et atelier. Ne pas hésiter non plus à interroger directement Elisabeth Dartiguenave à l’INHA.
- Jeudi 4 mai 2006 : Yves Chevrefils Desbiolles, responsable des fonds artistiques de l'IMEC, et Sandrine Samson, directrice adjointe des collections de l'IMEC, ont présenté « Inventaire et plan de classement à l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine ».
- Jeudi 1er juin 2006 : Julie Triomphe a exposé sa recherche sur l’historique de la Galerie d’art graphique du MNAM au Centre Pompidou, basés sur des entretiens avec les responsables et l'accès aux archives.