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Le Vitrail à Rouen, 1450-1530

« L'escu de voirre »
2014
Presses universitaires de Rennes, 2014, 285 pages. Collection Corpus Vitrearum – France, série « Études », vol. X.
ISBN
978-2-7535-3291-5
41.00
  • Directeur de la publication : Michel Hérold
  • Ouvrage publié avec le soutien du Centre André Chastel, de l'université Paris-Sorbonne, du Fonds pour le développement de l'économie du livre en Haute-Normandie, de la Région Haute-Normandie, Inventaire général du patrimoine culturel et de l'association Connaissance du patrimoine de Haute-Normandie
  • Issu d'une thèse de doctorat intitulée Recherches sur le milieu des peintres verriers à Rouen à la fin du Moyen Âge : l'atelier des Barbe (1450-1533), sous la direction de Fabienne Joubert et Michel Hérold, soutenue en juillet 2012 à l'université Paris-Sorbonne

Rouen, alors le deuxième ville du royaume après Paris, est à la fin du Moyen Âge un centre artistique majeur. Comment aborder cet univers foisonnant ? Il a été choisi de suivre une dynastie de peintres verriers, active entre le milieu du XVe siècle et les années 1530 au cœur des plus importants chantiers de la ville et de toute la Normandie. L'atelier de la famille Barbe, à l'enseigne si parlante de l'Écu de verre, devient ainsi un précieux observatoire, bien situé dans un milieu dont on sent palpiter la chair. Organisation des métiers artistiques, vie de la paroisse Saint-Nicolas-le-Painteur, où résident la plupart des peintres, enlumineurs et peintres verriers de la ville, fonctionnement au quotidien du chantier de la cathédrale peuvent être évoqués à la lumière de l'exploration attentive des archives. Ainsi armé, un regard est jeté sur une production exceptionnellement cohérente entre la fin de l'occupation anglaise et les années 1480. À la génération suivante, on constate avec surprise que la « greffe » posée par le peintre verrier néerlandais Arnoult de Nimègue ne semble pas prendre, dans la mesure où il est absent des prestigieux chantiers du cardinal d'Amboise, Gaillon surtout. Néanmoins, la Normandie s'ouvre largement aux artistes étrangers venus d'horizons divers, principalement nordiques.

Avec l'étude de Caroline Blondeau, le milieu rouennais, si riche et avec toutes ses nuances, peut désormais trouver sa juste place dans la vaste histoire de la peinture en France de la fin du Moyen Âge.