• Titre de la thèse : « Mystères et joyeusetés ». Les peintres de Lyon autour de 1500
• Dirigée par Fabienne Joubert et soutenue le 25 novembre 2013 au Centre André Chastel

A la suite d'un premier cycle à l’École du Louvre et l’obtention du diplôme de muséologie, je me suis réorientée vers la recherche et plus particulièrement les relations entre France et Italie aux XVe et XVIe siècles. La figure de Jean Perréal est apparue comme très intéressante et j'ai donc travaillé sur ce peintre dans le cadre d'une maîtrise en Histoire de l’Art à l’université Paris 1 -  Sorbonne dont le sujet était « Jean Perréal (vers 1460-1530) et ses rapports avec l’Italie  », sous la direction de C. Roseau.

Après la découverte de Lyon, de son historiographie et des riches archives, j'ai poursuivi mes recherches par un master 2 à l’université Paris 4 - Sorbonne, sous la direction de F. Joubert, avec un travail plus largement dédié à la pratique de la peinture, intitulé « Les peintres et peintres-verriers de Lyon de 1461 à 1529 ».

Dans le cadre de mon doctorat, commencé en 2008 sous la direction de F. Joubert, je poursuis dans cette voie en cherchant à esquisser le portrait de la pratique picturale lyonnaise contemporaine de Jean Perréal (des années 1460 aux années 1520), notamment grâce aux nombreuses et riches archives conservées : comptes, délibérations consulaires et capitulaires. Cet aspect documentaire est complété par l'étude des vitraux encore en place dans diverses églises de la région et des très rares retables attribués à la région. Les manuscrits lyonnais, bien étudiés, constituent également un corpus important et précieux pour la connaissance de l'enluminure (ateliers, marché) et des commanditaires.

J'ai été chargée d'étude et de recherche à l'Institut national d'histoire de l'art pendant quatre ans. J'ai travaillé pendant cette période à l'inventaire des manuscrits enluminés du Moyen Âge et de la Renaissance conservés dans les musées de France et à la préparation de trois expositions simultanées dans trois musées (Angers, Lille et Toulouse) qui se tiendront à l'automne 2013. Elle présenteront une partie des feuillets et manuscrits trop peu connus de ces fonds. J'ai également participé au programme sur les Transferts artistiques de l'Europe gothique qui a donné lieu à trois journées d'étude (Paris, Toulouse et Liège).

Consulter la thèse (soutenue en 2013), publiée en ligne sur HAL-SHS