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Walter égo

Troisième séance du séminaire « L'altérité dans l'art »
Affiche de promotion du film «The living desert» (détail) © Walt Disney productions
Séminaire
Le Mardi 12 mars 2024 de 14h00 à 16h00
INHA, galerie Colbert, salle Vasari (1er étage), 2 rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs, 75002 Paris


Thierry Laugée

Psychologie et biographie animale dans les premiers films documentaires animaliers

À l’aube du XXe siècle, l’American Museum of Natural History prit l’initiative d’ouvrir un département des films destiné à recueillir et diffuser le fruit des récentes recherches scientifiques par l’image mobile. Pour la zoologie, la forme de ces productions scientifiques fut rapidement questionnée. Carl Ethan Akeley, taxidermiste de l’American Museum of Natural History confia à Martin et Osa Johnson le soin de constituer l’enregistrement de la faune africain par le film. Ces deux cinéastes, au fil de leur séjour, affinèrent leur objectifs et modes de prises de vues afin de constituer la vie intime, la biographie par l’image d’un éléphant, d’un jeune lion, ou d’un gorille. Ce modèle narratif devint l’une des règles du documentaire animalier, empruntant sa forme et son scénario aux sciences de la psychologie animale et à la psychologie comparée nées au XIXe siècle et déjà débattues dans le premier tiers du XXe en raison de la place accordée à l’anthropomorphisme dans leurs conclusions. C’est autour de l’anthropomorphisme cinématographique que nous envisagerons le mode d’éducation et de préservation du vivant envisagé depuis l’American Museum of Natural History jusqu’aux True Life Adventures des studios Disney.

Arnaud Maillet
Le dessin animé surréaliste ou l’art de décaler le regard. Dépaysement et expériences surréalistes versus Walt Disney en matière d’animation

 

Pour accéder au programme complet du séminaire, cliquer ici