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Soutenance de thèse de Viviane Benoit-Renault

La lithographie en Bretagne (1819-1914)
Soutenance
Le Mardi 16 décembre 2014 de 09h00 à 13h00
Galerie Colbert, 4-6 rue des Petits- Champs, Paris 2ème

Viviane Benoit-Renault soutiendra sa thèse de doctorat

La lithographie en Bretagne (1819-1914)

sous la direction de Marianne Grivel

le mardi 16 décembre 2014 à 9h
à la Galerie Colbert, 4-6 rue des Petits-Champs, Paris 2ème, Salle Ingres (2e étage)

 

En présence du jury composé de:

  • Mme Barlangue-Rivet ( TOULOUSE 2 )
  • Mme Grivel ( PARIS IV )
  • M. Le Stum ( QUIMPER )
  • M. Robichon ( LILLE 3 )

 

Résumé:

Dans l’histoire de l’estampe, l’étude de la lithographie en province a longtemps été négligée et les premiers travaux fondateurs datent seulement d’une quarantaine d’années. L’objet de cette thèse en histoire de l’art est de combler cette lacune en analysant, dans un esprit d’interdisciplinarité ouvert à l’histoire économique et sociale, la lithographie en Bretagne historique de 1819 à 1914. Cette recherche s’appuie d’abord sur l’étude de l’imprimerie lithographique. Après un panorama général sur l’évolution du nombre d’ateliers et leur répartition géographique, les centres lithographiques principaux et secondaires sont étudiés. L’imprimerie autographique qui, en parallèle, s’implante et concurrence les ateliers lithographiques est analysée, comme les imprimeries lithographiques sur fer-blanc, une particularité bretonne. Au-delà de cette étude historique, le chapitre suivant dresse le portrait des acteurs de l’imprimerie et de la production lithographique comme leur environnement social. C’est un monde où se mêlent l’artiste peintre, l’artiste lithographe de profession, l’amateur de dessin, l’imprimeur et l’ouvrier. La réalité du monde de l’estampe est abordée dans le troisième chapitre, avec un coup de projecteur sur l’atelier et sur l’histoire matérielle de la lithographie (presses et matrices). L’atelier est ensuite appréhendé comme un espace de vie autonome avec ses fêtes et ses codes, garants de la cohésion ouvrière. Une unité renforcée avec la création des syndicats de lithographes dans la seconde moitié du XIXe siècle. Grâce à l’établissement d’un inventaire des lithographies, fondé sur le dépouillement du dépôt légal et des fonds publics d’estampes, l’analyse de la production lithographique imprimée en Bretagne révèle une diversité thématique insoupçonnée. La lithographie artistique à la feuille, en recueils ou en albums illustrés est analysée sous l’angle stylistique et iconographique. Enfin, l’étude de la lithographie utilitaire et des boîtes en fer-blanc lithographié clôt ce chapitre. Le commerce de l’estampe, qui constitue le dernier maillon du circuit de la production, est retracé avec ses marchands, une profession en mutation au XIXe siècle, ses colporteurs et autres vendeurs occasionnels. Enfin, la question de la diffusion de l’estampe en Bretagne est abordée comme le marché et la place de la lithographie bretonne dans un réseau national et international.