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Soutenance de thèse de Solène Gallerne

Phalère de Somme-Bionne ( pièce décorative de char - Champagne - Ve siècle avant notre ère), Londres, British Museum (n° d'inventaire ML-1369)
Soutenance
Le Samedi 17 décembre 2022 de 09h00 à 13h00
Galerie Colbert, INHA, 2 rue Vivienne, 75002 Paris, salle Ingres (2e étage)

Composition du jury :

  • Madame Nathalie Ginoux (Professeure des Universités, Sorbonne Université)
  • Monsieur Éric Vandendriessche (Chargé de recherche CNRS, Université Paris-Cité)
  • Monsieur Dominique Hollard (Chargé de collection, Bibliothèque Nationale de France)
  • Monsieur David Valls-Gabaud ( Directeur de recherche, CNRS, Observatoire de Paris)
  • Monsieur Laurent Olivier ( conservateur, Musée d'Archéologie Nationale)

Résumé
La géométrie et les principes mathématiques font partie intégrante de l’art celte. Il est impossible en effet d’admirer la plupart des décors sans se rendre compte d’une symétrie, d’une composition au compas, ou d’une répétition d’un motif à différentes échelles. Cependant, la « géométrisation », le fait de rendre géométrique un motif, une composition de décors, va beaucoup plus loin, et met en œuvre des principes mathématiques et géométriques insoupçonnables sans un examen attentif et une analyse poussée, en décomposant les décors à l’aide de l’ethnomathématique, discipline étudiant les idées mathématiques des peuples non littéraires, afin d’en comprendre l’agencement des motifs entre eux ainsi que leur placement sur la surface décorée elle-même.
Une évidence apparaît alors, celle de la constance structurelle, transcendant les périodes, les styles et les lieux, définissant de ce fait une invariabilité identitaire propre aux mondes celtes. Cette identité se démarque ainsi par une volonté d’affranchissement du support, que ce soit par le relief ou la profondeur, la fluidité des décors créant une impression de mouvement, le tout vecteur de valeurs symboliques au service du divin, représentant donc « l’invisible ». Les acteurs de ces motifs ne sont pas de simples travailleurs manuels, mais de véritables maîtres du savoir, maîtrisant à la fois les outils nécessaire à la réalisation des objets sur lesquels se trouvent les décors, mais aussi les principes mathématiques et géométriques régissant les compositions.