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Soutenance de thèse de Maxime Decaudin

Yoeequa, Villes de Chine, Hong Kong, encre de Chine de couleur sur soie, vers 1840, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la Photographie, PET FOL-OE-32
Soutenance
Le Mercredi 15 décembre 2021 de 14h00 à 18h00
À distance

Composition du jury :

  • Monsieur Serge BRIFFAUD – Professeur, École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux
  • Monsieur Hervé Brunon – Directeur de recherche, CNRS, Centre André Chastel
  • Madame Geneviève COHEN-CHEMINET – Professeur, Sorbonne Université
  • Monsieur. Charles-François MATHIS – Professeur, Université Panthéon-Sorbonne
  • Monsieur Grégory QUENET – Professeur, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines

Résumé
L’histoire de Hong Kong est apparemment celle d’un miracle économique. Selon la légende, avant l’arrivée des Britanniques en 1841, l’île n’était qu’un « rocher aride », ou « a barren rock », qui, grâce à la colonisation, fut transformée en un centre financier international. Alors que certains historiens se sont attelés à exposer la richesse culturelle et économique de l’île avant 1841, d’autres se sont efforcés de révéler la complexité historique que le récit progressiste occulte afin de lisser toute contestation politique. Cette thèse propose de renouveler l’effort de déconstruction du mythe du barren rock entrepris par l’historiographie récente en analysant sa dimension environnementale. Si les historiens ont déjà montré qu’elle n’était pas vide, alors pourquoi l’île paraît-elle barren aux yeux des Britanniques ? Quels sens attribuer à ce mot dans le contexte de la colonisation de Hong Kong ? Au-delà de la formule, le mythe qui porte son nom est celui d’une victoire sur la nature hostile de l’île. Est-ce vraiment le cas ? Quelles caractéristiques naturelles menacent la présence des Britanniques ou, au contraire, favorisent leur succès ? Comment l’environnement participe-t-il au processus de colonisation ? En analysant la diversité des expériences collectives et individuelles des Britanniques tout au long du XIXe siècle, cette enquête retrace le rôle complexe et ambivalent que les caractéristiques naturelles jouent dans l’histoire de la colonisation de Hong Kong. En retraçant les circonstances précises de l’apparition du mythe du barren rock, cette thèse met au jour la réalité historique qu’il dissimule tout en révélant une multitude d’autres légendes environnementales.

Si vous souhaitez obtenir les codes pour accéder à la séance Zoom, envoyez un courriel à maxdecaudinatgmail [dot] com (Maxime Decaudin)