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Matérialités en histoire de l’architecture et de l’urbanisme : évolutions des techniques, perceptions et analyses

Materiality in History of Architecture and Urban Planning: evolutions of techniques, perceptions and analyzes
Appel à contribution
Le Dimanche 01 octobre 2023 de 00h00 à 23h59

Résumé

La session propose de questionner les matérialités virtuelles anciennes et nouvelles en histoire de l’architecture et de l’urbanisme – relevés d’archéologues du bâti, photogrammétrie, lasergrammétrie, géomatique, etc. Cette matérialité conditionne la perception et l’analyse de l’espace, mais dans quelle mesure ?

Argumentaire

La session propose de questionner les matérialités virtuelles anciennes et nouvelles en l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme – relevés d’archéologues du bâti, photogrammétrie, lasergrammétrie, géomatique, etc. Cette matérialité conditionne la perception et l’analyse de l’espace, mais dans quelle mesure ?

Le premier axe porte sur l’histoire de la dématérialisation de l’espace à des fins d’analyse. Si les chercheurs spécialisés dans l’étude de l’époque médiévale – et tout particulièrement les archéologues du bâti – usent traditionnellement des techniques de reconstitution, les différents services d’étude du patrimoine culturel – universitaires ou non – ont notamment fait appel à ces techniques – essentiellement jusqu’à la limite des temps modernes et de l’époque contemporaine. Comment, sur le temps long, ces techniques ont-elles influé sur la perception de l’espace et donc conditionné l’analyse du bâti ? Où – départements universitaires, services patrimoniaux de collectivités locales, organisations de conservation du patrimoine, etc. – et par qui – photographes, topographes, dessinateurs, etc. – ces techniques ont-elles été mises œuvre ?  Peut-on enfin établir des corrélations entre l’évolution de ces techniques et celle de l’historiographie ?

Le deuxième axe s’intéresse, toujours à des fins d’analyse, à l’extension de la dématérialisation de l’espace depuis la « révolution numérique ». Les édifices médiévaux ne sont ainsi plus uniquement concernés, mais aussi ceux des époques ultérieures, ainsi que l’ensemble d’une aire d’étude, qu’elle soit urbaine, périurbaine ou rurale. L’avènement du numérique a engendré une révolution dans la perception de l’espace, créant des nouvelles méthodes d’analyses. Quelles nouvelles techniques de matérialisation ont le plus influencé les chercheurs en histoire de l’architecture et de l’urbanisme ? Ces techniques ont-elles constitué une véritable révolution dans l’analyse ou sont-elles de simples outils accessoires de matérialisation de l’espace ? Où et comment sont-elles appliquées ? Quelles nouvelles techniques devraient être amenées à évoluer afin de perfectionner plus encore l’analyse du bâti ?

Cette session s’adresse aux historiens de l’architecture et de l’urbanisme, mais aussi aux techniciens – photographes, dessinateurs, topographes, géomaticiens, etc. Elle se compose pour chaque axe, de trois contributions de 15 minutes présentant des cas d’étude ou des synthèses, suivies de deux tables rondes de 30 minutes réunissant les participants, ainsi que des spécialistes.

Il s'agit d'une session du 36e Congrès du Comité international d'histoire de l'art (CIHA) qui déroulera à Lyon en juin 2024.

Modalités de contribution

Les propositions de contribution et de participation aux tables rondes sont examinées de manière anonyme, en double aveugle, par un comité de scientifique international. Elles sont à déposer en ligne d'ici le 15 septembre 2023.

Dernier délais de soumission : 1er octobre 2023

Pour de plus amples renseignements sur les modalités de soumission merci de consulter le site internet consacré à la session.

Co-chairs

Jean-Baptiste MINNAERT (FR), Léo NOYER DUPLAIX (FR) et Ruxandra-Iulia STOICA (UK).

Comité scientifique

Christopher Drew ARMSTRONG (US), François Ballaud (FR), Emmanuel CHÂTEAU-DUTIER (CA), Grégory CHAUMET (FR), Sophie CUEILLE (FR), Thorsten HANKE (UK), Andres LEPIK (DE), Anesti KOUTSOUDIS (GR), Annunziata Maria OTERI (IT), Letizia TEDESCHI (CH) et Geoffrey STELL (UK).