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Images mentales

L’hallucination dans les arts du XIXe et du XXe siècle
Journée d'études
Le Jeudi 26 mai 2016 de 00h00 à 23h59
Galerie Colbert, 2 rue Vivienne, 75002 Paris, Salle Perrot, 2e etage (Entrée libre)
  • Journée d’études organisée par l’association 19-20, avec le soutien de l’Université Paris-Sorbonne, de l’École doctorale 124 et du Centre André Chastel, de 9h30 à 18h.

La journée d’études doctorale « Images mentales » propose de s’interroger et d’analyser la place de l’hallucination dans la création artistique de l’époque contemporaine, aussi bien dans les champs de la littérature, de la peinture, de l’installation et du cinéma.

Apparu avec l’émergence de la psychiatrie, le terme d’« hallucination » trouve une définition fondatrice sous la plume de Jean-Étienne Esquirol, en 1817 dans le Dictionnaire des sciences médicales, avant de s’émanciper du cercle scientifique à partir des années 1830 pour toucher les milieux littéraires. Les années 1850-1860 voient l’intensification des débats autour de cette notion, ainsi que son association avec l’idée de représentation mentale. Que ce soit Brierre de Boismont, Alfred Maury ou Hippolyte Taine, tous vont chercher dans la puissance imaginative des artistes des arguments contre la réduction pathologique de l’hallucination. Sans prendre parti pour une définition particulière, l’hallucination, qu’elle soit de nature pathologique, hypnagogique ou déclenchée par un psychotrope, se caractérise par sa capacité à interroger la réalité – qui ne peut plus se réduire au monde physique – tout en ouvrant « les portes de la perception ». Il s’agira de comprendre comment cette notion s’est transmise dans les pratiques artistiques du XIXe, du XXe et du XXIe siècle.

Programme

9h30 – Introduction de la journée d’études
Arnauld Pierre, professeur en histoire de l’art contemporain à l’Université Paris-Sorbonne

POÏETIQUE DE L’HALLUCINATION, pathologies créatrices

10h – Kathryn Haklin (Université de John Hopkins / ENS Paris) : L’hallucination et la poétique de la claustrophobie : le cas des Travailleurs de la mer
10h30 – Antonino Sorci (École des Hautes Études en Sciences Sociales Paris) : L’hallucination comme désir de réalité. La mélancolie de Soutine entre réalisme et utopie


11h – Pause

LA REALITE RENVERSEE, le continuum psychique-physique

11h15 – Allison Huetz (Université de Genève) : Du champ de foire au parc d’attraction : jeux optiques et phénomènes hallucinatoires. Le cas de Genève entre 1890 et 1914.
11h45 – Yoann Hervey (Université Paul-Valéry Montpellier 3) : « C’est une crise d’eczéma, mais à l’intérieur ». La question du « faux » dans le cinéma de Quentin Dupieux


12h15 : Table-ronde introduite par Julie Ramos, maître de conférences en histoire de l’art contemporain à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

12h45 – Pause déjeuner

MATERIALISER L’INVISIBLE, la peinture de la pensée

14h30 – Flaurette Gautier (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) : Stupéfiant cubisme, de la peinture de « vision » à la peinture de conception

15hMarion Sergent (Université Paris-Sorbonne) : Synopsie, hallucination et vision peyotlique : l’expression de l’intériorité chez les peintres musicalistes
   
15h30 – Pause

DISPOSITIFS IMMERSIFS, une expérience psychédélique

15h45 – Elise Grandgeorge (Université Paris-Ouest Nanterre la Défence) : Transmettre l’expérience psychédélique dans les années 1960, des machines scientifiques aux machines artistiques

16h15 – Nicolas Brulhat (Haute Écoles d’art et de design de Genève) : L’émergence de la discothèque. LSD et multimédia à l’âge du cerveau électronique.

16h45 – Table ronde introduite par Fabrice Flahutez, maître de conférences en histoire de l’art contemporain à l’Université Paris-Ouest Nanterre la Défense

17h15 – Apéritif

 

 

 

 

 

Compte rendu de la journée d'étude