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Fragmentations. Transcriptions d’un nouveau rapport au monde dans les pratiques artistiques du XIXe au XXIe siècle

John McHale, Sans titre, collage, non daté (vers 1954), 30 x 46 cm, Yale Center for British Art, don de Magda Cordell McHale © Yale Center for British Art
Journée d'études
Le Vendredi 03 mai 2019 de 00h00 à 23h59
INHA, Galerie Colbert, 2 rue Vivienne, 75002 Paris, salle Demargne (RDC)

19-20 Art contemporain
Association des doctorants et des doctorantes en histoire de l'art contemporain – Île-de-France

La journée d’études doctorale « Fragmentations » porte sur la transcription, dans les arts, d’une expérience renouvelée du réel. À partir du XIXe siècle, au moment où se développent les « machines à voir » telles que le kaléidoscope ou phénakistiscope et de nouveaux moyens de locomotion que sont la voiture et le train, un autre mode de perception se définit  : la technique réduit les distances et parcellise la vision. Au XXe siècle, la prise d’importance exponentielle des médias de masse au travers de la télévision et des magazines, ainsi que les derniers outils de communication comme le téléphone et les réseaux sociaux, modifient significativement le rapport de l’être humain aux images. Conséquence des nouveaux usages technologiques, la représentation du monde se façonne, dans la seconde moitié du siècle, à travers un assemblage simultané et profondément hétérogène. Aujourd’hui, la multiplication des écrans, les pratiques de zapping, de scrolling et la juxtaposition d’éléments parfois sans lien, ainsi que l’accès instantané à l’information, deviennent autant d’obstacles à une expérience perceptive unifiée et continue, et imposent la nécessité d’une nouvelle écologie de la concentration.

PROGRAMME

  • 9h45 – Introduction de la journée d’études
    par Angela Vettese, professeure associée de Théorie et critique de l’art contemporain et directrice du Master Arts visuels et mode au Dipartimento di Culture del progetto de l’université IUAV de Venise, L-ART/04

 

  1.     DISSÉQUER : DÉCOMPOSER LE CORPS
  • 10h15
    Consommer ORLAN : production fragmentée et corps prostitué
    par Quentin Petit Dit Duhal, doctorant à l’université Paris Nanterre, HAR
  • 10h45
    Les bras m’en tombent ! Les corps en kit du cinéma, 1896-1918
    par Rémi Lauvin, doctorant à l’université Paris Diderot, CERILAC
  • 11h15 – Pause

2. ASSEMBLER : RÉVÉLER UNE NOUVELLE RÉALITÉ

  • 11h30
    Atmosphère scénique futuriste : la fragmentation dans l’œuvre d’Enrico Prampolini des années 1920
    par Margaux Lyonnet, doctorante à l’université de Lille, ALITHILA
  • 12h00
    Esthétique d’une apocalypse ordinaire : le dévoilement de la réalité dans les juxtapositions de John Heartfield et Alfred Döblin
    par Rosanna Gangemi, doctorante à l’université libre de Bruxelles – PHI, université Sorbonne Nouvelle – CEREG
  • 12h30 – Questions et conclusion de la matinée
    Théo Esparon, doctorant à l’université Paris Nanterre, HAR, co-organisateur de la journée d’études
  • 13h00 – Pause déjeuner

3. DISTINGUER : CONSTRUCTIONS IMAGINAIRES

  • 14h30
    La « ville comme collage » dans les théories des architectes de l’urbain en France (1970-1989)
    par Nicole Cappellari, doctorante à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, université IUAV de Venise, HiCSA
  • 15h00
    Expérience fractionnée de l’Âge d’or hollywoodien par les remontages expérimentaux contemporains
    par Marie-Pierre Burquier, doctorante à l’université Paris Diderot, LARCA
  • 15h30 – Pause
  • 15h45
    La Biennale de Venise du 1964 et le Pop italien : fragments du réel pour une nouvelle mythologie iconique
    par Anna Battiston, doctorante à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, université IUAV de Venise, HiCSA
  • 16h15 – Questions et conclusion de l’après-midi
    Déborah Laks, chercheuse associée au Centre d’Histoire de Science Po, enseignante à l’École du Louvre, à l’université de Genève et à la Parsons New School
  • 16h45 – Apéritif

COMITÉ SCIENTIFIQUE

Anna Battiston, doctorante à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, université IUAV de Venise

Juliette Bessette, doctorante à Sorbonne Université

Juliette Degennes, doctorante à l’université Paris Nanterre

Théo Esparon, doctorant à l’université Paris Nanterre

Emeline Houssard, doctorante à Sorbonne Université

Marion Sergent, doctorante à Sorbonne Université

Cette journée d’études fera l’objet d’une captation sonore qui sera diffusée sous forme de podcast sur le carnet Hypothèses de l’association.

Elle est organisée avec le soutien du Centre André Chastel (UMR 8150), du Laboratoire HAR (EA 4414), de l’École doctorale 124 (Sorbonne Université), de l’École doctorale 395 (Paris Nanterre) et de l’École doctorale 138 (Paris Nanterre).

Remerciements à Arnauld Pierre, Professeur à Sorbonne Université.

Remerciements à Athina Alvarez pour le graphisme.

Contact : association1920atgmail [dot] com (association1920[at]gmail[dot]com)

Source : https://1920.hypotheses.org/4414