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Le Corps dans l’histoire et les histoires du corps (XVIIe-XVIIIe siècles)

Précédé d'entretiens avec Georges Vigarello
2013
Paris, Éditions Hermann, collection « La République des Lettres », 2013, 206 pages
ISBN
9782705684518
23.00
  • Ouvrage sous la direction de Mickaël Bouffard, Jean-Alexandre Perras et Érika Wicky
  • Sous la responsabilité scientifique de Lucie Desjardins

Ce recueil issu du colloque Le corps dans l’histoire et les histoires du corps (Université de Montréal, mars 2009) et précédé d’entretiens avec Georges Vigarello (EHESS) a pour objectif d’initier une réflexion sur les implications théoriques et méthodologiques d’une histoire du corps sous l’Ancien Régime. Si le corps constitue une frontière qui délimite l’intériorité des individus, il permet aussi, comme objet historique, de remettre en question notre manière d’interroger les pratiques anciennes, les modes de représentation des communautés, les particularités exemplaires. C’est dans ce double régime historique et historiographique que les auteurs se sont proposés d’aborder cet objet protéiforme et révélateur d’enjeux qui le traversent tout en le définissant. Objet d’une instrumentalisation trahissant des intérêts politiques sous-jacents, enjeu de « seuils de sensibilité » dont il est le révélateur, pivot entre deux périodes historiques ou entre une matérialité physique et son idéalisation, le corps d’Ancien Régime apparaît comme un seuil autant dans les représentations de l’époque que dans la manière dont les historiens tentent de le circonscrire et de l’étudier. Ce collectif est précédé d’entretiens avec Georges Vigarello (ÉHESS) dans lesquels cet éminent spécialiste soulève de nombreux problèmes historiographiques auxquels tout historien travaillant à la question du corps est confronté.

Voir la présentation sur le site de l’éditeur

 

Revue de presse

« Le constat que nous pouvons faire à la fin de la lecture de ce volume collectif est que le corps est, comme le dit Olivier Maldent, une « structure complexe à déchiffrer ». Les différents articles offrent cependant une vision plus précise des représentations du corps et de ses enjeux au XVIIe et au XVIIIe siècle. Ils proposent également d’intéressants prolongements vers le XIXe siècle, comme l’évolution de la prise en compte de la douleur dans les pratiques médicales ou encore le développement de la compassion qui fait de la monstruosité un handicap. (...) l’intéressant tableau qui (...) a été dressé nous poussera certainement à prolonger nos lectures. »

Stéphane Fossard, Acta fabula, vol. 15, n° 5, « Corpora corporis » - Mai 2014