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Jacques Androuet du Cerceau

Les dessins des plus excellents bâtiments de France
Françoise Boudon & Claude Mignot
2010
Paris, Picard/Cité de l’architecture et du patrimoine/Le Passage, 2010, 255 p., ill. coul. (116 pl. de Du Cerceau)
ISBN
978-2-7084-0879-1 et 978-2-84742-150-7
49.00
  • Cet ouvrage a reçu en 2010 le Prix du Cercle Montherlant de l’académie des Beaux-Arts

Avec l’appui du roi Henri II, Jacques Androuet du Cerceau entreprend un peu avant 1560 de représenter « les plus excellents bastimens de France ». Et il réalise un chef-d’œuvre, édité ici pour la première fois intégralement et en couleur.

Les cent seize planches qu’il dessine sur vélin - parallèlement aux volumes gravés qu’il dédie à Catherine de Médicis qui soutint l’entreprise depuis le début - sont en effet le travail d’un dessinateur génial : des images d’architecte et de topographe, mais aussi, avec les personnages qui les animent et les légendes qui les accompagnent, de très vivants tableaux de la vie au château à la Renaissance.

Les Plus excellents bâtiments de France constituent une véritable défense et illustration de l’architecture française. Du Cerceau en offre un magnifique panorama en dessinant les vues, les plans et les façades des principaux châteaux du royaume : châteaux forts crénelés (Vincennes, Coucy, Creil) et fastueux châteaux de la première Renaissance en Val de Loire (Amboise, Blois, Chambord) et en région parisienne (Fontainebleau, Saint-Germain-en-Laye) ; château du bois de Boulogne, dit château de Madrid, bâti pour François Ier, qui est la contrepartie parisienne de Chambord et la contrepartie moderne, à l’ouest de la capitale, du château du bois de Vincennes ; chefs-d’œuvre de la Renaissance classique : le Louvre, Anet, Ancy-le-Franc et le château méconnu de Vallery, qui est le prototype des châteaux « brique et pierre » Henri IV et Louis XIII, ou encore Écouen, aujourd’hui musée national de la Renaissance, et le très curieux château pentagonal de Maulnes-en-Tonnerois. L’ouvrage permet également de découvrir les grands châteaux rêvés par et pour Catherine de Médicis, qui restèrent pour l’essentiel sur le papier : le grand dessein des Tuileries à Paris, l’extraordinaire château-palais qui devait envelopper le premier Chenonceaux, et le non moins extraordinaire château de Charleval, projeté pour Charles IX à côté de la forêt de Lyons.