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Donation et donateurs dans le monde byzantin

Actes du colloque international de l'université de Fribourg (13-15 mars 2008)
Élisabeth Yota et Jean-Michel Spieser dir.
2012
Paris, Desclée de Brouwer, coll. « Réalités byzantines », n° 14, 2012, 352 p.
ISBN
978-2-220-06452-9
29.00
  • Actes publiés sous la direction de Élisabeth Yota et Jean-Michel Spieser

L’émiettement actuel de la fonction caritative conduit à se représenter des donations médiévales centralisées par l’Église. Ce colloque pluridisciplinaire révèle la complexité du phénomène à l’époque byzantine et met en lumière les motivations des donateurs, la forme que prenaient les donations et la place des donateurs dans la société.
Les liens avec les modèles antiques, le rôle du donateur face aux principes imposés par l’Église ainsi que la générosité impériale sont les premiers points que ce colloque a élucidés grâce aux inscriptions dédicatoires, aux sources textuelles et monétaires ainsi qu’aux vestiges d’objets paléochrétiens.
Ces sources font voir la réalité des donations. Outre la fondation d’un édifice religieux – due souvent à un seul homme –, leur survie était garantie par des donations individuelles plus modestes, ce qui fait émerger un portrait nuancé des donateurs. Phénomène qui n’avait encore guère été mis en évidence : outre la haute noblesse et les classes sociales moyennes déjà étudiées, des donations collectives furent faites par des paysans.
Ces investissements étaient-ils désintéressés ? La relation de dépendance qui se crée entre donateur et donataire, le bénéfice que peut en tirer le donateur ainsi que le statut juridique du bien cédé, donnent de nouvelles pistes de recherche sur le rôle autant expiatoire que social de l’acte, les motivations, les effets de mode et les contacts culturels.