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Baptiste Pellerin et l’art parisien de la Renaissance

2014
Presses universitaires de Rennes, collection « Art et société », 2014, 280 p. Ouvrage publié avec le soutien de l’École pratique des hautes études, de l’université Paris-Sorbonne et du Centre André-Chastel.
ISBN
978-2-7535-2728-7
22.00
  • Sous la direction de Marianne Grivel, Guy-Michel Leproux et Audrey Nassieu Maupas
  • Préface d’Henri Zerner

Marianne Grivel est professeur d’histoire de l’estampe et de la photographie à l’université Paris-Sorbonne, Guy-Michel Leproux directeur d’études à l’École pratique des hautes études, et Audrey Nassieu Maupas maître de conférences à l’École pratique des hautes études.


Célèbre en son temps, qualifié d’« excellent peintre » par ses contemporains, Baptiste Pellerin n’a cependant connu qu’une gloire éphémère. Les historiens de la peinture du XVIIe siècle ayant déjà oublié son nom, une grande partie de son œuvre dessiné fut attribuée au graveur Étienne Delaune, à qui il avait régulièrement fourni des modèles. Ce livre a pour objet de reconstituer sa carrière et de la replacer dans le milieu artistique parisien de la seconde moitié du XVIe siècle. À partir de 1549, il exécuta des travaux pour le Roi. Il participa aussi au décor de deux des plus beaux livres enluminés du règne de Henri II, les Heures Gouffier et les Heures de Montmorency. Il collabora à l’entrée de Charles IX dans la capitale en 1571, et jusqu’à sa mort, en 1575, travailla pour les commanditaires les plus divers, du simple artisan à l’entourage royal. Ce fut un artiste prolifique : parmi les pièces qui nous sont parvenues et dont on peut lui donner la conception, on trouve aussi des vitraux, des éléments d’armure, des jetons et médailles et de nombreuses gravures. De plus, quantité d’œuvres disparues nous sont connues au stade du projet grâce à ses dessins, dans des domaines où seule une infime proportion de la production est conservée, comme la tapisserie, l’orfèvrerie et la joaillerie. Aucun autre peintre français de cette époque ne peut se prévaloir d’une telle influence sur l’art de la capitale à la Renaissance.

Voir la présentation de l'ouvrage sur le site des Presses universitaires de Rennes