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Sylvie BALCON-BERRY

Enseignante-chercheuse
Maître(sse) de conférences HDR
Thème(s) de recherche
1. Décors, monuments, paysages : approches globales du patrimoine
5. Matériaux, techniques, métiers : approches théorique et pratique du faire artistique

Biographie

Maître de conférences en histoire de l’art et archéologie du Moyen Âge - HDR
Sorbonne Université/Centre André-Chastel

Historienne de l’art et archéologue, spécialiste du vitrail, des origines aux XIIIe/XIVe siècles, et des complexes religieux au Moyen Age.
 

  • Thèse de doctorat en histoire de l'art et archéologie du Moyen Age, a été soutenue à l’Université Paris IV-Sorbonne (à présent Sorbonne Université) le 2 février 1999. Réalisée sous la direction de Mme Anne Prache, elle avait pour thème Les verrières hautes du chœur de la cathédrale de Troyes. Cette thèse a obtenu la  mention très honorable avec les félicitations du jury. Elle a été publiée en 2006 au CTHS.
  • HDR Mutations d’un paysage monumental urbain, le cas de la ville haute d’Autun, siège du pouvoir religieux (IVe-XVIe siècles), réalisée sous la direction de Dany Sandron, a été soutenue le 7 décembre 2017 à Sorbonne Université.
  • En avril 2009, j’ai été membre du jury de la thèse de doctorat d’Amélie Béguin intitulée Espace urbain et habitat dans la ville haute d’Autun (1400-1550) et en décembre 2014, j’ai été également membre du jury de la thèse de doctorat de Véronique Soulay, intitulée Etude de paysage urbain : l’impact du fait monumental religieux sur la rive droite de Paris au Moyen Age. Ces deux thèses ont été réalisées à Sorbonne Université, sous la direction de Dany Sandron.
  • En décembre 2017, à la demande de Jean-Pierre Caillet, alors professeur d’histoire de l’art et d’archéologie du Moyen Age à l’Université Paris-Ouest Nanterre, j’ai été membre du jury de la thèse de Marie-Laure Pain-Caze portant sur L’architecture monastique sous le règne de Charlemagne.
  • Depuis 2001, j’encadre de nombreux mémoires de Masters I et II en collaboration avec Dany Sandron, professeur d’histoire de l’art et d’archéologie du Moyen Age.
  • En 2009 j’ai été membre du comité scientifique pour la restauration du grand portail de la cathédrale d’Autun, sous l’égide de la DRAC de Bourgogne.
  • Depuis 2012, je suis membre du comité scientifique de la Cité du vitrail, à Troyes (Département de l’Aube), dirigé par Michel Hérold. Ce centre d’Interprétation ouvert en juin 2013 prend progressivement de l’ampleur. A ce titre, je suis conviée à participer à la conception de projets pédagogiques et scientifiques avec des projets d’outils multimédia (films 3D, écrans tactiles). J’ai aussi rédigé plusieurs notices dans le catalogue de préfiguration, outre l’organisation de deux expositions déjà mentionnées.
  • En 2013/2014, j’ai été membre du Comité scientifique supervisant la restauration de l’étage de la façade occidentale de la cathédrale de Reims, sous l’égide de la DRAC Champagne-Ardenne (actuelle DRAC Grand-Est). J’ai également pu suivre la restauration des vitraux de la grande rose et de la galerie sous-jacente avec à la clef la rédaction d’un rapport rédigé en 2018.
  • Depuis 2013, je suis membre du Conseil scientifique du Centre d’Etudes Médiévales d’Auxerre dirigé par Christian Sapin, directeur de recherche émérite au CNRS. Je suis aussi secrétaire de la Société Eduenne, société savante créée au XIXe siècle.
  • Depuis 2010, je participe à des Comités de sélection pour le recrutement de Maîtres de Conférences (à Sorbonne Université – 6 comités pour l’Antiquité et le Moyen Age – à l’Université de Paris-Ouest-Nanterre et à l’Université de Besançon).
  • Je suis membre du conseil de l’UFR d’art et d’archéologie de Sorbonne Université et j’ai été membre de la CAC, Commission Recherche, de Sorbonne Université.
  • Depuis septembre 2018, avec mon collègue géographe, Stéphane Desruelles, je suis co-responsable de la bi-licence Archéologie-Géographie, Nous assurons la sélection des étudiants via Parcoursup et le suivi pédagogique.

Publications

Ouvrages

Recherche


Mes recherches couvrent des domaines variés de l’histoire de l’art et de l’archéologie du Moyen Âge.

  • Après avoir achevé en 1999, ma thèse de doctorat qui portait sur les vitraux du haut-chœur de la cathédrale de Troyes, j’ai amorcé l’étude des verrières médiévales de la cathédrale de Reims. Ces œuvres ont été très altérées lors de la Grande guerre, mais le recours à la riche documentation de l’atelier Simon-Marq de Reims -  récemment déposée à la MAP et que j’ai pu entièrement numériser - m’a permis de rédiger plusieurs articles que je suis en train de reprendre pour une monographie qui sera publiée sous l’égide du Corpus Vitrearum France dont je suis membre, dans la série Etudes. Comme pour Troyes, cette analyse exhaustive abordera le cadre architectural, l’histoire des restaurations, l’état des œuvres avec des critiques d’authenticité, l’iconographie et le style. Chaque baie médiévale donnera lieu à une synthèse dans le cadre d’un catalogue.
  • j’ai également travaillé sur le haut-chœur de la cathédrale d’Auxerre dans le cadre du colloque consacré à cet édifice majeur, organisé par Christian Sapin et publié en 2011. A l’avenir, j’aimerais pouvoir développer des recherches sur les baies basses de cet édifice qui forment un ensemble exceptionnel en grande partie du XIIIe siècle, bien que modifié à plusieurs reprises. A Auxerre, mais également à Reims, il me sera aussi possible de poursuivre mes recherches sur la relation entre vitrail et lumière, thématique que j’avais abordée en 2011 lors d’un colloque organisé par Nicolas Reveyron, professeur d’histoire de l’art et d’archéologie à l’Université de Lyon II.
  • Les fouilles que j’ai pu diriger à Autun (ancien cloître du groupe épiscopal et canonial) et plus récemment à Mesvres (ancien prieuré Saint-Martin), m’ont par ailleurs permis de me pencher sur les origines des vitraux. En effet, sur ces deux sites, d’intéressants fragments du haut Moyen Age ont été découverts et, pour Mesvres, de probables vestiges de fours. Des collaborations avec des collègues archéomètres (Bruce Velde et Line Van Wersch) ont permis de procéder à certaines analyses qui conduisent à s’interroger sur l’évolution de la fabrication du verre plat. Des tesselles de verre ont également été mises au jour. Avec la collaboration de Bruce Velde et Line van Wersch, j’ai ainsi pu publier plusieurs recherches sur les origines et l’évolution des compositions du verre plat et sur les tesselles de verre. Une table ronde portant sur ces problématiques a notamment été publiée en 2009 en collaboration avec Françoise Perrot et Christian Sapin.
  • L’acquisition, fin 2018, par la Cité du vitrail de Troyes, d’un superbe panneau troyen du XIIe siècle faisant partie d’un ensemble dont j’avais étudié l’iconographie (la Vie publique du Christ) dans le cadre de ma Maîtrise réalisée à l’Université de Lille III sous la direction de Jacques Thiébaut et Jean-Paul Deremble, m’a récemment permis de reprendre cette question et de monter un projet d’analyse du verre mais aussi de la colorimétrie, en collaboration avec le Laboratoire de recherche des Monuments Historiques et les collègues scientifiques de Sorbonne Université (Laurence Galoisy et Georges Calas). Des étudiants sont impliqués dans ce programme de recherche qui vient de débuter et qui a été lauréat de l’APP d’OPUS (Observatoire des Patrimoines) de Sorbonne Université. Mon implication dans la Cité du vitrail, en cours de redéploiement, m’a également conduit à être commissaire d’expositions temporaires. La première, en 2015, portait sur le vitrail cistercien et ses réinterprétations contemporaines ; la seconde, en 2017, était centrée sur les peintres-verriers du XIXe siècle (en particulier le peintre-verrier troyen Vincent-Larcher) et la redécouverte du vitrail médiéval. Ces expositions qui ont donné lieu à un catalogue, étaient couplées à des conférences. En juin 2020, je présenterai le panneau du XIIe siècle mentionné ci-dessus.
  • L’autre volet de mes recherches concerne l’archéologie qu’elle soit sédimentaire ou monumentale. Ayant dirigé en partie les fouilles de l’ancien cloître canonial qui était associé à la cathédrale Saint-Nazaire d’Autun, et ayant participé à la fouille du chœur de la cathédrale Saint-Lazare qu’avait dirigée Walter Berry, mon mari, j’ai pu aborder dans les deux cas une vision diachronique de ces sites, depuis leurs origines antiques jusqu’à leurs transformations modernes en passant bien entendu par l’époque médiévale. J’ai d’ailleurs consacré mon HDR à la ville haute d’Autun, siège du pouvoir religieux, pour développer la question de la transformation d’un paysage monumental urbain. Mon HDR prenait appui en partie sur la fouille du cloître canonial, adossé à l’ancienne cathédrale Saint-Nazaire, fouilles qui seront publiées dans la collection des dAf (Documents d’archéologie française) en 2021..
  • Cette approche globale des ensembles monumentaux concerne également le site de l’ancien prieuré Saint-Martin de Mesvres que j’étudie depuis 2008, en formant des étudiants en stage. A Mesvres, des données essentielles sur les premières formes du monachisme ont été collectées, mais il nous a aussi été donné de travailler sur l’étude des élévations de l’ancienne église prieurale remontant aux époques carolingienne et romane.
  • Sur le site de Mesvres, j’ai récemment souhaité procéder à des numérations en 3D (lasergrammétrie et photogrammétrie) grâce au prêt du matériel de la plateforme PLEMO 3D de Sorbonne Université qui fait partie de mon centre de recherche, le Centre André-Chastel. J’ai également  répondu à des APP d’OPUS pour pouvoir former et rémunérer des étudiants travaillant sur la numérisation en 3D et sur les prospections géophysiques. La création d’une maquette numérique complète, associant fouille et élévation, au sein d’un SIG en 3D, a été réalisée pour le site de Mesvres par des étudiants avancés. Il est en effet essentiel pour moi de donner aux étudiants des possibilités de formations qui pourront servir leur avenir professionnel. Ces numérisations ont été expérimentées dès 2015 sur le site de Saint-Andoche d’Autun qui abrite d’importants vestiges antiques (la tour sud de la Porte Saint-Andoche) et du haut Moyen Age (une crypte, possible xenodochium créé à la fin du VIe siècle et repris au VIIIe siècle par une communauté de moniales).  Grâce à la sélection de ce projet par l’APP Convergence de Sorbonne Université, ce qui a notamment permis d’acheter un scanner, il s’agissait d’expérimenter la 3D dans le cadre d’un complexe monumental urbain ayant connu de nombreuses transformations. Ce travail s’inscrivait dans la lignée des études menées sur la ville haute d’Autun, mentionnées précédemment. Outre les numérisations, des prospections géophysiques ont été réalisées, de même que des analyses des mortiers et des pierres. Il nous a par ailleurs été possible d’utiliser les données du LiDAR d’Autun (réalisé par la plateforme de technologie de Bourgogne-Franche-Comté, basée à Dijon). Les sites de Mesvres et de Saint-Andoche ont fait l’objet de plusieurs articles et d’autres plus approfondis sont en cours. Ces sites seront aussi abordés dans la publication de la table ronde qui, en 2017, a permis, en collaboration avec Christian Sapin, Sébastien Bully et Christian Camerlynck, d’aborder la question des prospections géophysiques appliquées aux sites religieux, depuis l’Antiquité jusqu’au Moyen Age. Il importe également de signaler qu’une première campagne de numérisation en 3D des vestiges de l’église de l’ancien prieuré de Couches (Saône-et-Loire) a été réalisée en septembre 2019. Ce site comprenant d’intéressantes élévations romanes, voire carolingiennes, pourra prochainement donner lieu à des analyses approfondies avec une équipe d’étudiants.
  • Le cas de Couches me permet d’aborder un autre axe de recherche, à savoir l’architecture et la sculpture romane en Bourgogne, à travers l’étude de la cathédrale d’Autun qui doit prochainement faire l’objet d’une importante publication que je coordonne (collection La Grâce d’une cathédrale) et pour laquelle j’ai rédigé plusieurs contributions avec Walter Berry et Christian Sapin. Il est par ailleurs envisagé, en association avec le Musée Rolin, avec lequel je collabore régulièrement (par exemple en 2017 pour l’exposition sur Eve, ou la folle tentation, ou en 2011 pour l’exposition consacrée au tympan du Jugement dernier), de reprendre l’étude des fragments du tombeau de saint Lazare, détruit en 1766, par le biais d’une numérisation en 3D des vestiges conservés au Musée et de ceux issus des fouilles du chœur menées en 1991. Le recours aux données de cette fouille devrait permettre de proposer une restitution détaillée du monument qui occupait autrefois une place essentielle dans le chœur de Saint-Lazare.
  • Enfin, dans le cadre de la collection Les monuments de la  France gothique, dirigée par Dany Sandron, je prépare un livre intitulé Bourgogne gothique. Une quarantaine d’édifices majeurs ou plus modestes, religieux ou civils, qui ont forgé l’image de la Bourgogne gothique, feront l’objet de synthèses prenant appui sur des recherches récentes.

Au cours de ces années de recherche, j’ai eu la possibilité d’organiser des colloques ou des tables rondes, généralement publiés, et j’ai été amenée à donner des conférences que ce soit en France ou à l’étranger. Ainsi, j’ai participé à plusieurs reprises au colloque du Corpus vitrearum, que ce soit à Bruxelles, Vienne, Saint-Pétersbourg ou encore Troyes. J’ai également été sollicitée en 2010 et 2013 pour présenter une communication au congrès médiéval de Kalamazoo (USA). Ces conférences ont été publiées, comme on le verra ci-dessous. En 2018 et 2019, j’ai fait des présentations sur Autun dans le cadre des colloques de l’AFAM (Association Française pour l’Archéologie Mérovingienne) et de l’APAT (l’Association pour l’Antiquité Tardive) ; les articles sont sous presse ou en cours de rédaction. J’ai aussi donné  deux conférences dans le cadre des tables rondes liées au PCR sur les origines des monastères en Bourgogne-Franche-Comté que coordonnent Sébastien Bully et Christian Sapin. En dernier lieu, je dois mentionner qu’en 2008, j’ai présenté l’église romane de la Madeleine de Tournus pour le Congrès archéologique de France, publié en 2010

Depuis l’obtention de mon HDR en 2017, j’organise avec mon collègue Dany Sandron des journées consacrées aux recherches des doctorants (les journées doctorales). En juin 2020, les deux étudiants que je dirige en thèse pourront ainsi présenter leurs travaux. Le premier, Philipper Pauthier, travaille sur de l’archéozoologie à partir de sites médiévaux du Grand Est ; la seconde, Clara Ingargiola, réalise une thèse sur le verre creux issu des fouilles de Saint-Denis.

Enseignement

  • Après avoir été chargée de TD à l’Université de Lille III et de Reims où j’ai dispensé des cours sur le vitrail et les émaux des XIIe-XIIIe siècles, j’ai été ATER à l’Université Paris-IV-Sorbonne (à l’époque) puis à partir de 1999, je suis devenue Maître de conférences en histoire de l’art et archéologie du Moyen Age dans cette même université, à présent Sorbonne Université.
  • Durant ces années, j’ai donné des cours à tous les niveaux, que ce soit en L1, L2 et L3 et j’ai animé des séminaires sur l’architecture romane et gothique avec mon collègue Dany Sandron, professeur d’histoire de l’art et d’archéologie du Moyen Age. De 2014 à 2018, avec Jean-Pierre Van Staëvel, professeur d’histoire de l’art et d’archéologie de l’Islam, j’ai aussi créé un séminaire intitulé Orient-Occident, approches comparatives.
  • Les cours de Licence portaient sur des sujets variés avec tout d’abord des introductions à l’art du Moyen Age pour les L1, que j’ai reprises plus récemment, en les orientant vers les matériaux, pour le cours de l’UE Environnement et Patrimoine développée avec les collègues de la fac des Sciences, Laurence Galoisy et Georges Calas, ainsi qu’avec Dany Sandron. Ces cours de L2 couvrent des périodes très vastes, allant de l’Antiquité (évoquée rapidement) aux XVe-XVIe siècles. L’architecture, les peintures murales, les sculptures et l’art du vitrail sont abordés à travers des exemples qui ont donné lieu à des recherches récentes.
  • Pendant de nombreuses années, j’ai dispensé un cours sur le vitrail des XIIe-XIIIe siècles, sujet que je connais particulièrement bien puisque, comme je l’ai indiqué ci-dessus, ma thèse de doctorat portait sur les vitraux du haut-chœur de la cathédrale de Troyes relevant de la première moitié du XIIIe siècle. Dans ce cours, j’abordais le cadre architectural des ensembles vitrés étudiés, car il est capital de placer ces œuvres monumentales dans leur contexte.  Etaient également examinés l’histoire des vitraux, leur conservation, mais aussi les aspects stylistiques et iconographiques dans une approche globale que j’essaie de développer dans mes recherches. Cela permettait également de sensibiliser les étudiants à la fragilité de ces œuvres.
  • Entre 2009 et 2012, dans le sillage de la publication du livre intitulé Bourgogne romane, que Christian Sapin a dirigé et auquel j’ai participé, j’ai enseigné l’architecture romane en Bourgogne, en particulier pour les étudiants de la Sorbonne basée à Abu Dhabi.
  • Pour la préparation aux concours de l’INP (Institut National du Patrimoine) j’avais donné il y a quelques années des cours sur les commanditaires et la formation des artistes (XIIe-XVe siècles). J’étais également intervenue dans le séminaire de Fabienne Joubert sur la commande artistique, séminaire qui a donné lieu à une publication en 2001.
  • Par ailleurs, j’ai progressivement développé des cours d’archéologie médiévale en abordant la fouille et l’étude des élévations. Il s’agissait de présenter les méthodes de l’archéologie du bâti qui rejoignent celles de l’enfoui, avec la valeur ajoutée des analyses relevant de la construction. J’ai traité plus particulièrement de l’archéologie des complexes religieux (ensembles monastiques ou épiscopaux) et de l’archéologie des villes. Ces cours prenaient en partie appui sur mes recherches, notamment celles consacrées aux fouilles de la cathédrale de Reims, auxquelles j’ai participé, et celles relatives à la ville haute d’Autun développées dans mon HDR et dans une publication à venir.
  • J’ai également créé un cours sur la construction du temps en archéologie – l’apport de la stratigraphie -  pour les L1 de bi-licence archéologie-géographie. Pour les L2 et les L3, j’ai aussi assuré des TD et des cours magistraux portant sur les méthodes de l’archéologie de terrain (prospections géophysiques, 3D appliquée à l’archéologie, fouilles de structures en bois, le funéraire, les « terres noires », etc. avec parallèlement l’étude de sites importants comme Sutton Hoo ou Charavines) et le mobilier archéologique (depuis les structures de production jusqu’aux analyses archéométriques en ce qui concerne la céramique, le verre, la terre cuite architecturale et plus ponctuellement les métaux).
  • Les cours de Master que je partage avec Dany Sandron portaient sur l’architecture, mais intégraient aussi l’analyse de grands ensembles peints ou sculptés et les vitraux, pour les périodes romanes et gothiques.  Outre le Master proposant une approche croisée, Orient-Occident, mentionné plus haut et au cours duquel nous avons plus particulièrement traité des communautés religieuses et de l’habitat, avec ma collègue Brigitte Boissavit-Camus de l’Université Paris-Ouest-Nanterre, j’ai récemment organisé quatre séances sur l’accueil des pauvres et des malades dans et à l’entrée des villes, dans le sillage des recherches engagées sur le site de Saint-Andoche d’Autun, possible xenodochium du VIe siècle.
  • J’ai réalisé des échanges Erasmus avec Francesca Dell’Acqua, collègue italienne de l’Université de Salerno. Dans ce cadre, j’ai dispensé en italien un cours sur les vitraux de la cathédrale de Reims et un cours sur l’étude archéologique de Saint-Germain d’Auxerre. En 2010 et 2013, j’ai accueilli Francesca Dell’Acqua qui a donné des cours à l’Université Paris IV-Sorbonne dans le cadre de la Licence et du Master.

Organisation de stages

  • Stage de fouille et d’étude du bâti

Depuis 1993, sur le chantier de la cathédrale de Reims, où j’étais assistante d’étude et à partir de l’année 2000, sur le site du groupe épiscopal et canonial d’Autun, dont j’étais co-responsable avec Christian Sapin et Walter Berry, j’ai organisé des stages et encadré des étudiants sur le terrain. En tant que responsable scientifique de programmes de fouilles archéologiques, j’ai en effet la possibilité d’accueillir et de former des étudiants dans le domaine de l’archéologie, que ce soit pour la fouille ou l’étude du bâti, dans le cadre de chantiers-écoles. Outre les sites mentionnés, je dirige depuis 2008 l’étude du bâti et la fouille de l’ancien prieuré Saint-Martin de Mesvres (Saône-et-Loire) où viennent se former des étudiants en Licence, Master et thèse. Depuis 2015, l’emploi de la numérisation en 3D pour l’enregistrement de ce site a permis aux étudiants de se former à ces technologies. Les étudiants ont pu également aborder des questions d’archéologie funéraire grâce à la présence de collègues spécialistes, en charge de la fouille des nombreuses sépultures s’échelonnant du Ve siècle jusqu’au XVIe siècle, mises au jour dans cet ancien prieuré (que ce soit dans l’église, les galeries Nord et Est du cloître, ou encore la salle capitulaire).
Voyages d’études pour l’UE Environnement et Patrimoine

  • Depuis 2015, en avril ou mai, j’organise et j’encadre un stage de 5 jours complétant l’UE Environnement et Patrimoine, avec Dany Sandron, Laurence Galoisy et Georges Calas de Sorbonne Université. Ce stage destiné aux L2 et L3 s’effectue à Auxerre, au Centre d’Etudes Médiévales où Stéphane Büttner, géo-archéologue, nous accueille. En 2015, ce stage a été lauréat du Collège des Licences de Sorbonne Université. Ce stage est une application des cours dispensés en salle en L2, mentionnés plus haut. Il a la particularité de s’adresser à des étudiants en Lettres et en Sciences qui suivent des cours magistraux communs et des ateliers séparés, destinés à les mettre à niveau. Le stage consiste en la visite et en l’étude de monuments et de carrières, avec quelques présentations au Centre d’Etudes Médiévales.

Adresse

Centre André Chastel
Galerie Colbert - 2, rue Vivienne
75002 Paris
France