Juliette BESSETTE
Juliette BESSETTE
Affiliations institutionnelles
Chercheuse associée, Centre André Chastel
ATER, Aix-Marseille Université, Laboratoire TELEMMe
Domaines de recherche
Histoire de l'art contemporain
Thèmes actuels de recherche
- Blue Humanities
- Histoire environnementale de l'art
- Arts, sciences et écologie
- Art et nouveaux médias
- Pop Art et transferts culturels
- Art et avenir / recherche prospective
- Histoire des sciences et des techniques
Diplômes
Doctorat, Sorbonne Université, Centre André Chastel (2021)
Diplôme de l'École du Louvre (2016)
Bourses de recherche
- John Cage Research Grant, Northwestern University (2022)
- Bourse Daniel Arasse, École française de Rome / Villa Médicis (2022)
- Mission Recherche, MNAM-Centre Pompidou (2021)
- Terra Summer Residency, Terra Foundation for American Art (2021)
- Bourse annuelle, Centre allemand d'histoire de l'art - Paris (2019-2020)
- Visiting Scholar, Yale Center for British Art, Yale University (2017)
2023
2022
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2022
2022
2021
2021
2021
2021
2020
Projets postdoctoraux
- "Xenia Cage – Ed Ricketts. Between Pacific Tides" (en cours)
Ce projet de recherche porte sur la relation entre l’artiste Xenia Cage, née Kashevaroff en Alaska (1913-1995), et l’écologiste marin Edward Ricketts, co-auteur de l’ouvrage Between Pacific Tides (1939). Il a pour cadre les lieux de vie et d’étude de ces deux protagonistes sur la côte nord-ouest pacifique, de Sitka (Alaska) à Monterey (Californie). Il explore la place du milieu écologique côtier dans les conditions de création de Xenia Cage et des artistes, écrivain·es, musicien·nes, chorégraphes et photographes de leur entourage. L’histoire de l’art y est mise en résonance avec d’autres champs de recherche des blue humanities, notamment l’histoire environnementale, la biologie marine, l’écologie, l’anthropologie et l’histoire des sciences. Cette méthode a vocation à pouvoir s’appliquer, pour d’autres cas d’étude, à d’autres milieux côtiers, notamment méditerranéens.
- "Les structures environnantes de Carla Accardi", projet de recherche, École Française de Rome / Académie de France à Rome (printemps 2022)
- "La persistance du dôme géodésique / Richard Buckminster Fuller", mission recherche, MNAM-Centre Pompidou, Paris (2021-2022)
- "Aux racines de l’écomodernisme. Designer l’environnement humain dans les années 1960", projet de recherche, Centre allemand d'histoire de l'art - Paris (2021-2022)
Thèse
- « L’avenir du futur. John McHale et l’art de la prospective (1950-1978) », thèse de doctorat sous la direction d'Arnauld Pierre, soutenue le 26 novembre 2021 au Centre André Chastel, prix de thèse "L'art et l'essai" 2022.
Jury :
♣ Jean-Pierre Criqui, conservateur, MNAM – Centre Pompidou
♣ Thomas Crow, professeur, New York University
♣ Arnauld Pierre, professeur, Sorbonne Université (Directeur)
♣ Maria Stavrinaki, maîtresse de conférences, Université Paris 1 (Rapporteure)
♣ Hervé Vanel, professeur, American University of Paris (Rapporteur)
Résumé : Tout à la fois artiste, sociologue et chercheur en prospective, John McHale (1922-1978) a laissé des apports significatifs en matière de théorie de la culture, des médias, de l’architecture, du design et des sciences environnementales. Son parcours concentre une frappante combinaison de contributions individuelles et collectives aux dynamiques intellectuelles de son temps. Son travail s’élabore en dialogue direct avec de grands penseurs de son entourage : dans l’Angleterre des années 1950 d’abord, aux côtés de Reyner Banham ou de Lawrence Alloway ; aux États-Unis par la suite, avec Richard Buckminster Fuller ou Jack Burnham – et, jusqu’à sa mort, en tandem avec sa compagne, l’artiste Magda Cordell. Au-delà de l’invention du pop art, c’est dans ce contexte qu’il a participé à esquisser les contours de ce que l’on désigne aujourd’hui sous le terme de culture visuelle, et produit des réflexions phares sur les technologies de l’information et la culture populaire au sens large. Alors qu’une conscience écologique émerge progressivement dans les années 1960, il est par ailleurs impliqué dans des études précoces portant sur l’épuisement des ressources naturelles terrestres. Cette biographie intellectuelle critique tend moins à une entreprise de réhabilitation qu’à une analyse d’un parcours singulier à travers lequel se révèlent certains enjeux culturels et artistiques majeurs de la période. Elle questionne également la manière dont la discipline de l’histoire de l’art peut s’emparer d’une figure aux activités plurielles, dont la vision même de l’art tend à dissoudre les catégories qui y sont traditionnellement associées.
Mots-clés : John McHale ; Independent Group ; pop art ; art et sciences ; cybernétique ; prospective ; design environnemental ; écologie politique ; serious game ; histoire des idées ; Royaume-Uni ; États-Unis ; transferts culturels
- depuis 2022 : ATER, Histoire de l'art contemporain, Aix-Marseille Université
- 2019-2022 : Chargée de cours, Art du XXe siècle ; Art contemporain, École du Louvre
- 2019-2020 : Chargée de cours, Histoire de l'art contemporain, Sorbonne Université
- 2018-2019 : Chargée de cours, Histoire de l'art contemporain, Université Bourgogne - Franche-Comté
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Membre de l'AICA France
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Projet "À la recherche du musée. Réflexions croisées en muséologie, sociologie et histoire de l'art" (2016-2023)
Projet mené en collaboration avec Anne Bessette, Vanessa Ferey, Françoise Mardrus et Françoise Dalex, en collaboration avec le Centre Dominique-Vivant Denon (musée du Louvre) et le Labex ICCA. Ouvrage éponyme paru aux éditions Peter Lang, 2023
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19-20 - Association des doctorants et doctorantes en histoire de l'art contemporain
2019 - Membre du comité scientifique de la journée d'études "Fragmentations. Transcriptions d’un nouveau rapport au monde dans les pratiques artistiques du XIXe au XXIe siècle", Paris, INHA, 3 mai 2019.
2018 - Membre du comité scientifique de la journée d'études "Transformations photographiques: expérimentations du médium dans les arts visuels du XIXe au XXIe siècle", Paris, INHA, 17 mai 2018.